Le ministre nigérian du Développement des sports, John Owan Enoh, a rencontré vendredi 24 novembre le président de la Confédération africaine de boxe (AFBC), Eyassu Wossen Berhanu, dans son bureau à Abuja. Ils ont tous deux discuté de questions importantes relatives au développement de la boxe au Nigeria et en Afrique. entier.
Berhanu est au Nigeria pour forger l’unité au sein d’une fédération de boxe déchirée par des troubles dans laquelle le président, le lieutenant-général Kenneth Minimah, et certains membres de son exécutif sont impliqués dans un désaccord amer avec le vice-président de la fédération, Azania Omo-Agege, sur la décision de la Fédération nigériane de boxe. de s’affilier à la nouvelle World Boxing, considérée comme un organisme rival de la principale organisation mondiale de boxe, l’International Boxing Association (IBA).
Alors qu’Azania a annulé l’annonce en insistant sur le fait que la fédération faisait toujours partie de l’IBA, le président, le lieutenant-général Minimah, a édulcoré la proclamation d’Azania lorsqu’il a confirmé qu’ils avaient rejoint World Boxing.
Apparemment agacée par la décision de la fédération nigériane de boxe de décamper vers World Boxing, l’IBA a imposé une suspension de 90 jours à Minimah, qu’elle accusait de bafouer sa constitution.
En supposant que le poste de président était vacant, Azania a pris la présidence par intérim de la FBN, mais pas pour longtemps. A peine s’était-il déclaré à la tête de la fédération que le lieutenant général Minimah l’a suspendu pour usurpation d’identité présumée et autres fautes professionnelles.
Berhanu a clairement indiqué qu’il n’était pas au Nigeria pour aborder la question de l’affiliation de la fédération avec World Boxing, mais pour forger l’unité et ramener la raison au sein de la NBF en tant que patron de la boxe africaine.
“Ma préoccupation concerne uniquement la boxe africaine en tant que président et je m’assure qu’il y a de l’harmonie au sein de la fédération alors que je me lance dans mon voyage pour changer le visage de la boxe africaine à travers une gestion professionnelle de la boxe non seulement au Nigeria mais dans le reste des fédérations nationales qui ont a longtemps été un bastion de corruption, de mauvaise gestion et d’incompétence.
“Je lance un avertissement à tous les dirigeants corrompus d’Afrique : vos jours sont comptés car j’ai pour mission imparable de nettoyer la saleté et de me débarrasser des dirigeants incompétents et corrompus dont le seul intérêt est d’utiliser nos boxeurs pour satisfaire leurs intérêts égoïstes. intérêts ignorant complètement leurs réalisations ainsi que les difficultés que nos talentueux boxeurs subissent, en particulier pendant l’entraînement”, a déclaré Berhanu.
“Soit ils se préparent, soit ils partent. Ce ne seront plus des voyages de ferroutage pour des officiels paresseux et cupides. Nous devons tous travailler dur pour atteindre nos objectifs. C’est l’aube d’une nouvelle ère dans la boxe africaine, et je vais travailler en étroite collaboration avec mon conseil d’administration pour redonner santé d’esprit et dignité à la boxe africaine.
“Je suis ici avant tout pour servir les intérêts des boxeurs. Nos boxeurs doivent être respectés, appréciés et bénéficier de leur sueur sur le ring.”
Berhanu est resté évasif sur les principales questions abordées lors de sa réunion avec le ministre des Sports, mais a déclaré qu’il s’agissait d’une “réunion très fructueuse” au cours de laquelle ils ont abordé des questions d’intérêt mutuel tournant principalement autour de l’unité d’objectif et du développement de la boxe au Nigeria et en Afrique dans son ensemble.
“Je profite de cette occasion pour remercier le ministre nigérian des Sports, John Enoh, de m’avoir accordé une audience pour partager avec lui ma vision de la boxe africaine et la nécessité de favoriser l’unité entre nos fédérations nationales, car sans le travail d’équipe, nous ne pouvons pas atteindre nos objectifs”, a déclaré Berhanu. qui a débarqué à peine une semaine après avoir été déclaré nouveau président de l’AFBC par acclamation lors du Congrès extraordinaire tenu le 18 novembre dans le bâtiment emblématique du siège de l’Union africaine à Addis-Abeba.
✍🏼Communication AFBC
